Le Mystére de Lüdé sans Vent

Dimanche 5 mars 2006: UD 120

Objectif: Elargir la diaclase où qu'y a du zef terrible mais où qu'on peut pas passer

Le RDV était donc fixé ce dimanche à 9h30 au QG du GSG, chez Epherre (qui finira bien par devenir un jour membre d'honneur du GSG!).

La météo nous avait gratifié d'un samedi venteux (très venteux même!) mais extrêment doux pour la saison (une vingtaine de degrés). Les saussisses étaient au frigo. Bref, tout s'annonçait bien...

Mais en ouvrant les volets le dimanche matin, ô surprise!!! 5 cm de neige recouvrainet les champs de Pagolle!!! Incroyable!!! Qu'à cela ne tienne, l'Espace a les pneus neige, en route pour Aussurucq! A 9h45 devant chez Epherre, personne... du GSG du moins!La Mascarade, jouée par ceux d'Orpiarp, faisait étape à Altzükü ce dimanche! Ce qui expliquait que je me sois fait virer du parking de chez Epherre...

Bon, un coup d'oeil au téléphone (on sait jamais!). SMS de Gianlu: "sortie annulée, trop de neige à Pau". Après une brève négociation téléphonique, nous convenons que la sortie est tout de même réalisable; un 2e RDV est donc fixé à midi.

Le temps de faire ma trace sur la route enneigée des Arbailles (et une autre sur le pare-choc avant gauche, qui est allé dire bonjour aux rochers!) et de faire un petit tour dans Guillaminé, l'heure du RDV arrive.

L'escouade est enfin réunie, montons pique-niquer devant Lüdé sans vin (qui décidément porte mal son nom!). Mathieu et Jean-Loup se sont faits beaux pour l'occasion, et on sorti le matériel indispensable pour une sortie en montagne: la valise en osier "à 10€" style colonial, et la caisse à outils.

Mme Sarfati et Mc Giver se sont perdus dans les Arbailles!

Petite marche enneigée jusqu'à l'aire de pique-nique, installation de la bâche, 2e voyage pour le bois, et mise au point tactique.

"Bon, y'a pas besoin d'être 4 à l'intérieur: alors y'en a deux qui font péter, et deux qui s'occuppent du feu."

"Moi j'ai jamais vu comment on fait péter!"

"Ok, alors Seb tu vas avec François dans le trou, Zang ton expérience de commando nous sera utile pour le feu. Et moi je prépare les mèches" lance le Président, à l'aise dans son nouveau rôle.

Après avoir comparé le nouveau forêt de François avec l'ancien de Mathieu, et admiré le savoir faire de "rouleur de 2feuilles" de ce dernier, tout le monde s'attèle à sa tâche.

Pendant que François perce, je chronomètre (10mn pour un trou de 40 cm diamètre 16) et effectue les transports de mèches Mathieu->François/"c'est trop gros, avec le fil ça rentre pas"/François->Mathieu/"ah merde, j'avais pas pensé au fil!"/Mathieu->François/"ok c'est bon"/BLAM!!!, Mathieu se bat avec ses sticks et Jean-Loup se ballade avec son feu.

Il est bizarre ton saussisson!

Ce dernier nous expose alors sa dernière trouvaille, la valise "porte vaisselle en porcelaine et porte chaussettes aussi". Une merveille!!!

Admirez le range vaisselle de Zang!

Pendant que certains trravaillent, d'autres se la coulent douce!

Un bon feu, un bon saussisson (millediou qu'il était bon!), 2 bonnes bouteilles de rouge, 14 bonnes chipo et 7 bonnes merguez, une bonne bouteille de cidre bio, 2 bonnes baguettes de campagne, un bon flacon de sauce piquante et une bonne poche de chips à la moutarde. Allez savoir pourquoi, je me dévoue pour garder la bouffe pendant que les trois autres enchaînent les pétards dans la diaclase!

Attention François, ceci est ton doigt, pas une saussisse grillée!

Une fois les bouteilles finies et tout le bois consumé, je n'avais plus de prétexte pour rester dehors! "Bon, allons voir comment ça se passe la dedans". Arrivant pile-poil au bon moment, je profite pleinement de l'ascension cafardesque de Jean-Loup dans la diaclase élargie. Suivi allègrement par le Héron, qui à mon avis s'est laissé porter par le courant d'air!!!

Quand vient mon tour, un phénomène étrange se produit alors: la diaclase se ressère subitement, l'attraction terrestre se fait plus forte et la paroi devient bizarrement glissante... Après 20 bonnes minutes de lutte acharnée contre les éléments, je laisse ma place à Mathieu; qui, à mon grand soulagement, vient confirmer mon expérience étrange!

Pendant notre combat "diaclasien", un autre combat aviat éclaté plus haut: celui de l'Ours-cafard et du Héron contre le courant d'air d'Hüdé. Ce dernier, qui a par le passé prouvé à moult reprises à quel point il était redoutable et imprévisible, avait conduit nos guerriers dans un petit méandre qui sentait le traquenard. Après s'ëtre acharnés sur des éboulis afin de "dégager un accès à un espace restreint", les deux guerriers durent se rendre à l'évidence: devant eux, les tonnes de blocs semblaient avaler le courant d'air qui "se perdait dans le chaos".

Une nouvelle fois, leur opposant avait réussi à leur fosser compagnie, alimentant de plus belle le Mystère de Lüdé sans vent (prononcez "vint" en quebecquois).

On est rentrés "brecouilles"!

Une belle déception pour tout le monde! Surtout pour Jean -Loup qui, après moult doutes, sétait laissé convaincre par l'enthousiasme débordant de François. On en a été quittes pour une bonne charcutaille aux arbailles! et c'est sans doute ce qu'on retiendra....

seb

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Moralité : c'était une belle dernière...