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Les explorateurs du dimanche

Les explorateurs du dimanche
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6 janvier 2009

NOUVEAU BLOG

Si vous voulez continuer à suivre la fantastique odyssée des explorateurs du dimanche, ça se passe ici :
http://gsgaves.org/dotclear2/index.php

Bonne lecture.

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9 novembre 2008

Ahhhhh, la vache!

<p><p>Bi 12…</p></p>

Ahhhhh la vache !!! PH, Michel... et la vache 09/11/2008

 

Mercredi dernier, Battite Aguer  fait savoir à Jean-François qu’une vache est tombée dans un trou à Camou, au-dessus de « la ferme du Hollandais ».

Le décor est planté.

 

Coup de téléphone à Battite, et je lui dis que dimanche je peux aller faire un tour. Je préviens PH, et on se rend sur place, tôt dans la matinée.

C’est le trou que j’avais découvert cet été dans lequel François s’était engagé sur 4 m avec arrêt sur une étroiture (non mais… François s’arrêter sur étroiture !!! z’allez pas me dire…. Il avait pas envie, c’est tout, mais c’était pas si étroit que ça quand on y pense…). Bref. Au cours de la montée quelques fragrances caractéristiques indiquent qu’on approche du lieu.

Et on y est…

La bête est au fond, cul en l’air. On voit bien la patte arrière droite, on devine la gauche. Rien d’autre.

PH s’équipe (photo1)

masque

Lancer de corde sur arbre pour attacher la vache, équipement pour que PH descende.

Je mets mon descendeur en place pour contrôler sa descente, mais la famille Tauzin est là.

  • On va le tenir, oui, quand on descend de la palombière c’est comme ça qu’on fait.

  • Bon, bon, pas de problème !!!

Et  voilà notre ami descendant vers la côte (succulent jeu de mots) – 4.

vache

Rapidement, notre toujours ami passe une sangle sous les pattes et nos euskadiens amis se mettent en position pour la remontée.

J’ai cru que le PH allait passer à travers mon traxion…

Le bovin est attaché…

PH s’élance alors dans une invraisemblable ascension du châtaignier dont une branche sert de « poulie ». Et quel est le contre-poids permettant cette ascension ? Exact… vous avez trouvé …le défunt quadrupède.

Savante manœuvre pour poser un anneau, se longer dessus, mettre un mousqueton dans lequel passera la corde… conversion, descente

Et là, la famille Tauzin montre que le festival de la force basque n’est pas une légende.

Je surveille la mise sous tension de la génisse. J’entends quelques craquements, ça bouge, un peu ça bouge encore…. Puis plus rien. On bloque la corde, on plie le matériel, on rentre.

Un petit demi chez Battite. Il est convenu d’essayer de remonter le corps dans l’après-midi.

 

12 h 25 …. Je suis à table. Téléphone.

  • Oui… c’est Jean-Luc… l’entrepreneur peut venir à 14 h.

  • Je serai là. Un peu plus tard mais je reviens.

Et voilà, seconde balade à Camou.

Le tracteur traverse le champ. Il ne parviendra à l’endroit voulu (lisière du bois sous le trou) qu’en se tractant avec le câble de son treuil. Impressionnant quand il part en luge dans la pente.

« Ils » tronçonnent à droite, à gauche, devant, derrière. Le tracteur est maintenant proche du trou (photo2).

Je me demande ce qui le moins désagréable de l’odeur du mazout ou de celui qui émane du trou. Je me garde bien de préciser ma préférence.

Plan de bataille.

« L’entrepreneur » veut faire passer la câble sur la branche ou est installée la corde et tirer. Je lui objecte que ledit câble cisaillera la branche concernée, que l’usage d’une poulie est réellement souhaitable.

Il en convient. On fait dans le simple. Je lui installe la poulie 7 m plus lin avec un filin autour d’un rocher.

Je descends (méthode bien rôdée) fixer le câble à la sangle qui relie les pattes. C’est chargé de mouches énormes, ça grouille de vers, ça pue quelque chose.

Vue la configuration de la bête elle s’est vraisemblablement cassée (au sens propre en tombant). La tête est au niveau des pattes arrières, la patte avant droite est remontée à l’envers. Elle n’a pas dû beaucoup souffrir.

Remontée en moins de 4/1Oème de seconde, halé par « mes assistants ».

L’entrepreneur est aux manettes.

La famille Tauzin avalera la corde de retenue.

Assuré au bord du trou, je « guide » l’opération, pas rassuré car si le câble pète (peu probable) ou si le filin glisse sur le rocher (fort probable) ça peut fouetter sec et je pourrais me faire flageller sans aucun plaisir.

Bref… c’est parti.

Rien ne bouge…. Puis ça monte doucement. Les pattes viennent.  Craquement… la patte droite se détache ; reste la gauche et un morceau de la panse, puis ça se déchire, il ne reste que la patte gauche. Les chairs sont noires… et ça poque.

Faudra se lever de bonne heure pour me faire  bouffer des gras-doubles !!!

Vu le résultat, on décide de tout laisser.

On coupe la sangle et la partie de corde qui était dans le puits.

Je repars un peu dans le puits pour arroser ce qui reste avec de la chaux vive ‘photo 3).

Voilà…. C’était un dimanche à Camou, dans les Arbailles.

Michel

 

8 novembre 2008

Et de trois...

AL251 avec Maryse, Jérôme, Christophe, Kenny, Mathieu, Brigitte et François
  Raid flash-éclair pour déposer le troisième capteur Sensus dans la rivière de la grotte Arhex (AL251). La séance topo, destinée à finir les relevés de cette cavité, est écourtée faute de piles pour le laser-mètre. De plus, nous ne pouvons remonter vers l'amont car trop d'eau.

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Jérome                         Mathieu                     Sensus

  Nous allons jeter un oeil vers une éventuelle désob, qui n'emballe personne. Bref, nous retournons au soleil profiter de la belle lumière de cette journée d'automne.

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     Mathieu cherche le zef             L'entrée vue de la sortie...

  Pendant que nous échangeons nos considérations sur l'évolution de l'alimentation du spéléo : Maryse nous propose de la quiche, suivie d'une part de gâteau dont j'ai oublié le nom... mais pas la saveur, Kenny, disparait dans un boyau situé à deux mètres de l'entrée.

PB080033   une belle brochette

Il faut dire que l'orifice exhale un doux zéphyr qui a retenu notre attention lors de l'arrivée sur les lieux. Les minutes passent et nous voudrions bien lever le camp mais, notre jeune collègue ne semble pas vouloir reparaitre. Mathieu, se penche sur l'entrée du boyau, je ne m'en approche pas trop car, vu le calibre, c'est moi qui devrait m'y coller, à moins que Brigitte... Finalement, tout le monde se retrouve autour de l'entrée en attendant que Kenny veuille bien nous répondre... finalement, un bruit parvient à nos oreilles... mais celui-ci provient de la grille que nous avons remise en place.
    - "Kenny!"
Il apparait derrière  la lourde grille qui clôt la grotte
    -" ben ça mon gars, tu viens de trouver une deuxième entrée... et de faire la première traversée!"

PB080035
l'inventeur de l'AL253 (Grotte Kenny)


TPST : 1h36

Une nouvelle entrée : son nom? Ben la grotte Kenny (nom de code AL253)

25 octobre 2008

Pélerinage

25/10/2008 Harryxabaleta avec Brigitte et François

  Tous les quatre ans il y a les jeux olympiques, tous les 6 ans il y a les harryxabaletades... C'est un fait, l'exploration d' Harryxabaleta suit une rythme "sixagésimal"... Je ne parlerai pas de l'histoire de ce trou, mais cela fait 6 ans que nous n'avons plus mis les pieds dans le coin. Comme souvent, les membres de l'équipe ont été happés par les exigences de la vie, et d'autres aventures spéléologiques. Ceci dit, comme chaque croyant doit aller une fois à la Mecque, tout membre du G.S.Gaves devrait aller au Bivoak au moins une fois. Non?

PA240056                   PA250060

           Les préparatifs                         On va pas tarder à y aller...

  Petit flash back quand même. La dernière fois que nous avons fait un raid au Bivoak (en 2002), nous avions localisée en surface, le bout de la galerie du Loir à l'aide d'une balise Arcana dans le but de trouver une nouvelle entrée. L'opération s'est déroulée sans encombre. Nous avions marqué en surface l'aplomb d'une escalade (escalade de l'Arva). Seulement 6 mètres nous séparaient de la surface! Nous avions donc quitté  le Bivoak dans l'euphorie en nous disant que c'était la dernière fois que nous empruntions ce trajet de galère...
  Quelques jours plus tard, les concepteurs de la balise nous informaient que ce n'est pas 6 mètres qui nous séparent mais 24m!!! Les boules. Nous tentions quand même une désob, mais nous abandonnions au bout de quelques séances car nous ne possédions ni la technique ni les moyens pour un tel chantier.
  Il reste encore un espoir, lever la topo de l'extrême amont exploré par Virginie et Olivier qui, d'après eu, se termine sur des puits remontants qui devraient nous rapprocher rapidement de la surface. Il y a aussi l'explo-topo de l'amont de la Mékèle qui pourrait être également intéressant. Pour ce faire, il faudra repartir au moins trois jours pour lever une topo précise puis, si cela s'avère intéressant, revenir pour placer une balise type Arcana.

  Nous profitons donc la campagne "Six Sensus en sous-sol" pour aller rendre une petite visite à notre lieu de repos et vérifier si tout est en état car, depuis 6 ans, il y a eu la crue centenaire d'Etchanko et nous nous demandons si l'eau est montée jusque là (+ 50m)? Objectif annexe : remplacer la corde qui nous permet de remonter dans les étages fossiles, et vérifier les équipements de progression.

  C'est donc plein d'ardeur et de courage que nous passons la grille vers les 11h25 ce samedi d'automne. L'air est vif et le soleil commence à réchauffer les cimes des hêtres, mais pas nous... Un seul moyen :

- "bon, on y va"

   PA250063                     

Brigitte dans le passage dit "là où Jef s'est foutu à l'eau"...


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Brigitte met sa p'tite laine      

  Deux heures plus tard (nous supposons car nous n'avons pas l'heure), c'est la halte salle des Ponto. Brigitte enfile sa Néoprène et zou! La corde du petit ressaut est là, c'est vrai que je suis venu avec Mathieu il y a 3 ans, ou 4, jusqu'au passage dit "y a qu'un pas". Six ans que je suis passé là pour la dernière fois. Je me souviens, j'avais tiré le portrait de Jérôme dans la partie la plus aqueuse. Malheureusement, il n'y avait plus de pelloche (pour dire si c'est vieux) ou un truc comme ça... Deux heures plus tard, après avoir planté un spit pour nous éviter un passage "olé olé" au niveau du shunt dans la partie aval de l'actif,  c'est la "dépontolisation"  et la "dénéoprènisation" (plus douloureux car il fait frais dans le coin). Pendant que Brigitte se dépèce lentement (je sais ça fait bizarre mais c'est mieux que "se dépèce en se dépêchant"), j'entreprends la pose du Sensus N° ---73, c'est son petit nom. Je le place le plus en aval possible dans une des premières vasques où il n'y a plus de courant. J'entreprends de planter un spi dans un bloc. Quelques minutes plus tard, le bloc éclate... Boooon. Je recommence sur un gros bloc, mais pas trop gros quand même car il faut que je puisse le bouger pour immerger le capteur. Tout se passe bien jusqu'au moment où je mets le cône... rebelote, le bloc se fend! Les boules! Finalement, je décide de le fixer à l'aide d'une sangle dont j'entoure le gros bloc. A priori, comme il n'y aura jamais de courant à cet endroit, ça devrait tenir. Il faudra quand même jeter un oeil si nous revenons dans les parages.

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Emplacement du Sensus

  Et c'est reparti. Petit puits dans la lucarne arrosée, Anus Horribilis et le P10. Je change la corde pour en mettre une neuve et je plante un spit pour sécuriser le départ. Tout cela me prend un certains temps et, chaque fois, Brigitte prend la douche. Brigitte, toujours d'égale humeur, commence à me maudire... Faut dire que le P10 arrose et que, pour cause de changement de corde, je n'ai pas pu remettre la dev' qui évite le pipi... Pas contente... Nous notons un dépôt de glaise sur la corde en place. Souvenir de crues fréquentes, mais ça nous le savions. On continue sans encombre jusqu'aux entonnoirs. Ceux-ci ont été rendus plus chrétiens grâce à Jérôme et Alain mais, je ne sais pourquoi, ils n'ont pas poursuivi l'équipement en main-courante jusqu'au bout, ce qui fait qu'il faut quand même descendre dans le deuxième entonnoir puis remonter... Je décide donc de poursuivre la traversée. Je plante un spit qui permet de franchir le second entonnoir, puis je franchis le dernier, beaucoup moins large avant d'arriver au sommet du puits qui correspond à la fin de la zone des Entonnoirs. N'ayant plus de spit je fais un amarrage de fortune... qui n'est pas du gout de Brigitte mais qui a le mérite de la réchauffer... Mon kit contenant toute la bouffe est resté au départ de la main-courante. Nous décidons, avant d'aller le chercher d'aller vérifier si le bivouac est habitable.

PA250069  PA250078

Sans commentaires...

  Nous descendons au niveau du V, puis remontée tout droit vers le bivouac. Quelques minutes plus tard, nous voilà sur les lieux et là... surprise. Il règne un désordre indescriptible mais surtout une forte odeur provenant des crottes de loirs qui couvrent pratiquement toute la superficie du campement. J'avais noté que nous avions laissé quantité de sachets de soupes... il ne reste plus rien. Deux des sacs poubelles contenant les duvets sont éventrés et même grignotés. Ils sont encerclés de grosse quantité d'escrements. Bizarre. A croire qu'ils montaient dessus pour faire leur besoins??? Nous trouvons des boites de conserve rouillées, vides. surement ouvertes par la corrosion puis vidées de leur contenu par les bestioles. Un peu plus loin, nous trouvons un carnet topo et des bitouilles de carbure recouverts en parti par de la terre. Ca ressemble à des dépôts de crues. Nous ouvrons le troisième sac, mais lui aussi comporte des signes d'humidité. Il y a aussi des bouteilles de plastique vide qui trainent un peu partout. Mais il est difficile de savoir qui en est le responsable. La crue ou la meute de loirs? Ou les deux...

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Y zon fait partout sur la moquette...

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Indices de crues?

    Je n'ai pas le temps d'étudier plus le terrain car, en femme d'intérieur, Brigitte commence à faire le ménage avec énergie. Nous remplissons un sac de 50l de tous les détritus, et nous regroupons un peu le reste. La seule chose qui n'a pas bougé est une petit sachet qui contient des boulons de 8 en inox. La rouille à tout bouffé, même les quelques plaquettes que nous récupérons sont en mauvais état.
  Brigitte est contente, elle échappe à la nuit souterraine. Nous décidons d'essayer de ramener mon duvet. Pas sur que nous ayons assez de place car il y a la ponto et la Néoprène.
  Nous cassons la croute à l'entrée des Spaghettis. Un peu de chaud, ça fait du bien. Puis, direction la rivière où Brigitte passe un mauvais moment : la remise de la Néoprène mouillée... Après cela, rien de notable si ce n'est que nous rentrons chargés comme des baudets. Il est fort tard dans la nuit ( minuit, car je me suis aperçu que j'avais l'heure sur mon appareil photo... mais de qu'elle heure, vu que nous changeons d'heure cette nuit...). Finalement nous émergeons du trou à 4h45. On est content.

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la partie aqueuse

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Brigitte dans "il n'y a qu'un pas"

  Épilogue. Le bivouac n'est plus fréquentable et la modification de l'équipement des entonnoirs devrait nous permettre de gagner encore du temps. A réfléchir.

TPST : 17 heures, ça change des sorties du dimanche

19 octobre 2008

Bi 12

Bi 12…

C’était prévu depuis longtemp,s depuis février 2008 exactement, jour où nous avions fait une sortie avec les collègues de la SNSM dans la Pierre : une autre sortie, au moins devait avoir lieu et pour faire dans le ludique, la Petite Bidouze avait été retenue.

Au départ on est une dizaine, à l’arrivée on sera 6, ce qui pour une bi 12 représente le quart alors qu’on a 2 autos. Chai pas si vous suivez mais moi je trouve ces jeux de mots ; ces amalgames super trop bien..

Je me re-situe dans le contexte du ouiquende.

Hier Bayonne, aujourd’hui Bidouze, demain Verna, ce qui au final génère dans mon esprit quelque peu surmené des confusion telles que je dis à Freddo d’être à la maison pour qu »on soit à Lanne à 8 h 45 où nous devons retrouver PH et rejoindre la SNSM à 10 h 30 « à côté du tas de gravier ». A l’heure dite on est à Lanne mais pas PH. Coup de téléphone il est encore à Pau  à la recherche des piles des casques ‘qu’il ne trouvera pas. Et il me dit que le RDV était prévu à 9 h 45. On poireaute 1 heure, heure au cours de laquelle on rencontrera Frédéric II de Cardesse. Café, bla-bla-bla. Le temps passe. Et la vérité apparaît dans toute son horreur. J’ai oublié le jaja au domicile conjugal qui vit, en son temps, l’épanouissement de mes filles, l’apparition radieuse de mon petit-fils, la (je vois, je vois…. vous vous en tapez complètement de mes sentiments empreints d’une douceur paternelle dont l’intensité n’a d’égale que sa sincérité… riez, ricanez…. On en reparlera).

Je poursuis…

Avec ma fougue légendaire, je me rue dans l’alimentation proche du lieu de stationnement, procède à l’achat du fluide qui n’est pas indispensable à la vie mais qui est la vie (St Exupéry). Et avec Frédéric I, on reprend notre attente.

9H 45. La puissante automobile de PH (une Volvo blanche de 298 souris vapeur avec admission bitrépide et arbre à cames à section annulaire libre) se profile à l’horizon. La machine grandit, grandit. Dans un rugissement ahurissant, au milieu d’un tourbillon de bouse desséchée, l’extraordinaire engin s’immobilise. Le tuyau d’échappement a été porté au rouge. Le pilote s’extraie de l’habitacle, fringant, affable

. PH, quoi !!!

Tranferts des équipements et départ avec MON véhicule. A 10 h 28 on est « au tas de gravier » non sans avoir, au préalable, effectué un arrêt afin que notre compagnon, vous savez PH, soulage sa vessie.

On s’engage sur la piste. Les couleurs d’automne sont splendide, et la merveilleuse chanson de F. Coquembot  revient en m mémoire :

Colchiques dans le près

Fleurissent fleurissent…

Inversion des pâles, allumage des rétro-fusées. Le ket-chup autorise l’arrêt des autos.

Frein à main, contact coupé, ceinture détachée.

C’est bon, on peut poser pied sur la terre basque.

Fouchtra…  ça sent drôle dans la bagnole… Nooooon !!! c’est pas vrai !!!! Nooooon !!! pas ça, pas ça, pas ça !!! Ma bouteille de turlu…. Pétée, éclatée, ruinée !!! Tudieu, dans notre excitation juvénile, sans doute avons-nous déposé avec une certaine rudesse quelque quincaillerie transformée pour le coup en marteau pilon. Ma bouteille, ma fiole, mon flacon de jus de la treille !!! Le deuil sera douloureux, au niveau de la pépie que je pressens.

Allez, haut les cœur, faut lutter !!!

Equipement nonobstant qu’une caravane de « quatre quatre » défile. Tous du même modèle. La voiture balai est celle d’Olivier Pierre qui accompagne 14 clients… dans la Bidouze.

Oh P’tain de P’tain !!! faut se manier le fessier pour passer devant sinon...

Hop ! Hop ! Hop ! Il ne s’est pas écoulé 3 minutes que la troupe s’est ébranlée. On passe, narquois, devant les toutous. On lit dans leur regard inquiet une forme d’admiration. On les comprend…. Y a que du beau monde devant eux. Ben oui, mais, hein… c’est nous quoi !!!

Je passe sur la traversée. Un régal, l’eau juste comme il faut… Naturellement, PH fera le malin et piquera une tête sur la fin, récupéré par Stéphane.

Ouaip !!! c’est vraiment beau la Petite Bidouze.

On ira montrer la Grande Bidouze. On manque de temps alors on ne passe pas le premier siphon, mais c’est juste parce qu’on manque de temps parce qu’autrement, hein, « ça le faisait », hein, trop cool pop kilo chouette les poteaux. Bon on se dirige vers les échelles.

De diou !!!! si vous voyiez la gueule des échelles… Celle du bas, elle a pas dû rire beaucoup, je dirai même qu’elle donne l’impression d’avoir des coliques.

C’est l’heure du casse-croûte, puis du demi à Ahusquy, puis du retour dans les  vapeur de pinard qui envahissent ma fidèle Xsara.

Rémy, Stéphane, Greg, Frédéric, PH et votre serviteur étaient de la partie

Allez je vous quitte. Demain, 7 h 15 à Lanne avec Mathieu , Jean-François et Jérôme.

Le repas est offert pas besoin d’acheter du jaja.

PS : François, désolé, mais mon appareil photo, il m’a lâché, le sagoin…

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19 octobre 2008

Verna

19/10/2008 La Verna
Au départ, petite sortie découverte en famille. Finalement, nous nous retrouvons à 28 personnes dont de nombreux enfants. Les petits sont particulièrement gênés par le vent froid dans le tunnel.

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18 octobre 2008

Entre le 17 et le 19

Samedi 18 octobre 2008

Il y a eu le 18 octobre 2007, 2006, il y aura le 18 octobre 2009, et plein d’autres encore dans les siècles des siècles. Mais il y a eu et il n’y aura qu’un seul 18 octobre 2008.

Tous les sophistes passés et à venir ne pourront me contredire.

J’en vois au fond de la salle qui veulent s’essayer à cet art d’une complexité sans limite qu’est celui du débat.

Pôôôôvres quiches que vous êtes, pour qui vous prenez-vous, que (ou, au mieux, qui) croyez-vous être ? Vous vous épuisez à la recherche de vaines arguties pour tenter de briller au firmament des dialecticiens illustres, mais vous n’irradiez ni le respect ni l’admiration due aux maîtres, tout au plus l’indifférence, au pire le mépris du sage envers le béotien.

Bon !!!! Ça va comme ça, hein !!!! J’ai pas envie de discuter avec des fronts bas…

Suffiiiiiiiiiit. !!!

Donc en ce 18 octobre, des écharpes de brumes enrobaient encore la campagne alors que mon  véhicule automobile écrasait le ruban d’asphalte devant me mener à la Maison des Associations sise en la bonne ville de Bayonne.

Là, avec de vrais amis, nous devons représenter le Spéléo Secours Français lors des Journées de la Sécurité Intérieure.

Nos amis gendarmes du PGHM sont là, aussi la SNSM dont la Philosophie et l’Esprit sont tellement proches des nôtres, bref tous les acteurs qui participent à la Sécurité du citoyen français sont là, et pas seulement  les 3 organismes connus du public dont les mendias, dans leur vision réductrice et peu suspecte d’objectivité, ont fait l’exclusivité de leurs reportages.

Bref, on installe un point chaud une tyrolienne, photos,  et on attend.

On sera nombreux à attendre. Heureusement, fort heureusement qu’il y avait beaucoup d’exposants à cette journée. Cela faisait un peu de monde dans la salle. Public rare donc, fruit d’une information sans doute défaillante, d’un balisage peut-être absent, d’une terminologie ayant une connotation probablement fort marquée…

Quelques enfants et ados passent dans les stands d’exposition cherchant les réponses au questionnaire qui leur a été donné, mais vraiment on n’est pas bousculé. La visite des personnalités est de rigueur, bien sûr.

On aura droit à une démonstration, genre minimum syndical, « d’hélitreuillage ».

Côté SSF, on n’aura pas tout perdu. Des contacts, qu’on espère fructueux, ont été établis avec la Croix-Rouge.

16 h 45…

Vu le public nombreux qui ne se bouscule pas, il suffit qu’un seul entreprenne de démonter son expo et aussitôt en 20 minutes (j’exagère à peine) tout est plié. La Maison des Associations de Bayonne est rendue à son état initial.

Merci à Tony, Philippe, Jean-François, Paul, Ruben et moi-même pour cette journée peu gratifiante mais que le SSF ne devait quand même pas manquer… ne serait-ce que pour en parler.

12 octobre 2008

Initiation à l'égarement

Dimanche midi on décide avec deux copains de passer la nuit à Bexanka... C'est là que commence les ennuis ! Après une idée aussi saugrenue il fallait assumer... course poursuite pour trouver suffisamment de matos pour les déguiser en spéléophiles, recherche d'une hypothétique fiche d'équipement qui viendrait soutenir mes fugaces souvenirs, décompte des mètres de cordasse, cordellette et mousketon plus ou moins disponibles... On arrive sur place le soir et après être allés signer la main courante on finit par s'équiper. Chargés comme des mules on gravit la pente en direction de l'entrée d'un pas altier... Au début en tout cas, car avec la nuit je mets un temps fou pour retrouver cette P----- d'entrée ! Après avoir sillonné les ronce et le lapiaz en tout sens, lorsque le désespoir nous guette, un dernier sursaut d'énergie du néophite nous incite à une dernière tentative avant abandon. Et nous serons récompensés de notre opiniâtreté, car tel un signe des dieux inférieurs, nous irons droit sur l'avent géant qui nous engloutira dans ses ténèbres... Equipement, descente, moulinage des sherpas, coincement de cette putain de corde par inattention, démélage infernal et trés léger énervement ... Mais bon on y est ! La beauté et le misticisme du lieux ne tardent pas à emplir mes deux compagnons d'un sentiment d'émerveillement qu'ils n'auraient j'amais crus compatible avec le monde inférieur. PA130098_low On s'installe, on mange, on picole, on palabre et ce n'est que vers 4h du matin que l'on finit par sombrer dans les ténèbres du sommeil. PA130109_low La seule montre disponible étant au poignet d'un écureuil connu pour sa propension à la grace matinée, le réveil se fera au feeling et par chance à 10h du mat (heure du vrai monde). Un petit tour dans la salle des entonnoirs géants et puis ressort (avec le P55 d'entrée ;) ) PA130158_low On redescent au voiture en se demandant encore comment on a pu se perdre hier soir et l'on rentre à Pau certains plus fatigués que d'autres ...
30 septembre 2008

Mardi 1er ocotbre… 14 h 30… La froide lune du

Mardi 1er ocotbre… 14 h 30…

La froide lune du balancier de la pendule égrène les secondes… Un pale soleil automnal tente, mais en vain, de réchauffer la terrasse sur laquelle je viens de savourer quelques délicieux instants de néant.

Dans peu de temps, très peu de temps, j’accomplirai mon destin.

Ma compagne de 38 ans essaie de percer au travers de mon regard langoureux les sentiments qui pourraient animer mon être. Rien ne filtre. J’intériorise tout, et même le reste.

-         Alors, tu y vas, tu as vraiment envie d’y aller ?

-         Il n’est pas question d’envie ou pas envie. Il est question de répondre à un engagement

auquel je ne saurai me soustraire.

            C’est dit, rien ni personne ne pourra me détourner de mon objectif.

Je choisis l’empidimenta  adapté à la tâche,

Je suis parti….

Dès cet instant, chaque fibre, chaque cellule, chaque neurone de mon être est tendu vers un but unique. Je dois réussir… Je DOIS réussir.

Comme l’automne est beau… déjà des chevelures de feu parsèment les antécimes pyrénéennes. Les premières colchiques piquent de leur pointes d’améthyste les pelouses alentours. Dans le ciel, un vol de pigeons ramiers tourne et retourne. Quelques placides ruminants…. ruminent (j’ai pas trouvé mieux !!!). Sur le chemin défoncé par les dernières pluies, mon corps absorbe les cahots comme d’autres absorberaient une Akerbeltze.

Je foule, maintenant, d’un pas tranquille et régulier la sente sinueuse qui doit m’amener là-bas.

Quelque ronce s’incline à mon passage, offrant à mes lèvres gourmandes leurs fruits au suc si doux.

Je pénètre le sous-bois. Les feuillages clairsemés laissent filtrer quelques chiches rayons d’un soleil moribond.

Je suis seul, immensément seul… seul avec moi-même, avec mes pensées, mes questions, mes interrogations, mes réponses, seul avec … ma solitude (j’ai pas trouvé mieux !!!).

Revient alors à ma mémoire un extrait de poésie qui, sans effort particulier peut être adapté à la situation :

Tandis qu’à leurs œuvres perverses

Les hommes courent haletants

Moi qui ris malgré les averses

Cueille les girolles en chantant

Deux heures plus tard, seul le fond de mon panier est teinté de ces succulents cryptogames.

            Je ne peux revenir au logis avec une récolte d’aussi faible importance, me dis-je en mon for intérieur. Poussons l’effort sur la partie supérieur du flanc, partie d’une redoutable raideur ou naguère je m’égarai à la tombée de la nuit. 

            Analyse de la situation, décision, exécution…

            Là quelques spécimens isolés permettent de compléter la cueillette de façon à ne pas sombrer sous les quolibets qui n’auraient pas manqué de fuser à mon retour.

            Par endroit, des affleurements rocheux rappellent, si besoin était, qu’on est dans les premiers contreforts pyrénéens. Et là, là, LÀ, un petit trou, une petite ouverture et des fougères qui s’agitent devant.

Avec mille précautions je pose panier et bâton, j’entreprends d’agrandir le passage. Judicieusement, je mets de côté les cailloux que j’extraie. C’est mieux, encore petit mais mieux. Le courant d’air est moins évident.

Je lance un projectile (vous comprenez pourquoi j’ai écrit  « judicieusement, je mets de côté… » ?). Fichtre ça descend pas mal. Un nouveau caillou… ça dégringole longtemps, longtemps et ça finit par s’écraser avec une résonance certaine. Encore une fois… p’tain de p’tain…. Au moins 25 m..

Faut repérer l’endroit.

J’accroche mon panier à une branche, mon bâton est planté plus bas et je descends tout droit. Quand je dis tout droit, c’est TOUT DROIT. A ma gauche, sur un arbre, une limite de secteur forestier et un replat. Et ça descend. Je coince une pierre plate entre trois branches d’un arbuste (ça, c‘est peu banal, donc reconnaissable). Une autre limite de secteur, à gauche, une troisième à droite. Je vois la piste. Je fais un petit cairn. Lot 46.

Et je remonte… C’est raide. Ouf ! le panier est toujours là, le bâton aussi. Je lance mon dernier caillou. Ouaipp !!! beau puits.

Redescente.

Je repars. Au bout de 60 m il y a une bifurcation. C’est bon tout est repéré.

Quand y va-t-on ? Il faut casser pour passer mais ça m’a l’air facile ave la masse.

Mathieu, PH… ce trou s’ouvre sur le versant nord de la Coste d’Issor. On y avait fait une prospection l’an dernier (on avait mangé des cannelés à la maison au retour).

21 septembre 2008

GSG 1 - Immunité karstique 0

Désob' session avec: PH et Mathieu

les deux aguerris à la désob que nous sommes, on part de Pau ce matin là avec juste ce qu'il nous faut comme matos. Inutile de se charger inutilement, on se munit juste d'une pelle, d'une pioche,de LA masse, d'une massete, de deux pointerolles (taille 3 et 6), d'un décacholeur,d'un seau et d'une corde (pour tirer le seau).
Je vous entends penser, à la lecture de cette liste :"Encore une journée d'intellectuel qui se profile à l'horizon!".
Eh bien justement OUI ! Et même pas que intellectuelle,scientifique, oui monsieur! La veille, j'ai participé au colloque géologique "Pyrénées d'hier et d'aujourd'hui". Vanara et Maire nous ont parlé de karst et de spéléo, c'était sympa (oui oui, juste sympa). Ils nous ont surtout parlé d'une nouvelle notion (pour moi, pas pour eux, ni pour la moitié de la salle) L'IMMUNITE KARSTIQUE.
Je connaissait les immunités diplomatiques, présidentielles,microbiennes,mais de karstiques pas.
Pour ceux qui ne sauraient pas ce que c'est et qui n'oseraient pas le demander, c'est un concept, ou peut-être un théorème ? (Un truc de scientifique quoi) Selon lequel le karst conserve en son sein les traces de l'évolution des paysages, des reliefs, des climats,... les traces du passé en gros, et ce à l'abris de toute sorte d'érosion. Présenté comme ça, on pourrait se dire mais oui, ils ont raison, super théorie, ect.
Cependant, rien ne vaut l'expérmentation lorsque l'on veut vérifier une théorie (les scientifiques en conviendront). on a donc mis en place une batterie de tests pour vérifier cette soit disant immunité.
On s'est donc rendus au trou au dessus de la piste de Bexanka. A priori,l'immunité karstique est bien présente, grosse coulée de calcite, remplissage de terre, ébouli, une mine d'nformation pour les scientifiques. Premier test, la pioche, surprise, l'immunité karstique vole en éclats! Réalisant que c'est peut-être pas très correct de l'attaquer d'entrée avec un objet contondant, on passe au deuxième test, LA masse. Blam, une nouvelle fois l'érosion spéléologique met à mal la jolie théorie. on enchaîne ainsi toute une série de tests pendant une paire d'heure aboutissants toujours à a même conclusion, on nous a menti, l'immunité karstique n'est qu'une fable, un conte qu'on raconte aux géologues le soir pour les endormir.
L'expérience menée à son terme, c'est donc les mains pleines d'ampoules qu'on est allé continuer à gratter le "Chat-Haut" (ou "Chao"? peut-être bien Xao).Dix-huit seaux de terre nous ont permit d'accéder dans une très jolie coupolle avecplein d'autres seaux à l'intéreur (une centaine environ). A continuer.

Mathieu

TPST: quand on aime on compte pas

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