Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les explorateurs du dimanche
Les explorateurs du dimanche
Publicité
Archives
Catégories
9 novembre 2008

Ahhhhh, la vache!

<p><p>Bi 12…</p></p>

Ahhhhh la vache !!! PH, Michel... et la vache 09/11/2008

 

Mercredi dernier, Battite Aguer  fait savoir à Jean-François qu’une vache est tombée dans un trou à Camou, au-dessus de « la ferme du Hollandais ».

Le décor est planté.

 

Coup de téléphone à Battite, et je lui dis que dimanche je peux aller faire un tour. Je préviens PH, et on se rend sur place, tôt dans la matinée.

C’est le trou que j’avais découvert cet été dans lequel François s’était engagé sur 4 m avec arrêt sur une étroiture (non mais… François s’arrêter sur étroiture !!! z’allez pas me dire…. Il avait pas envie, c’est tout, mais c’était pas si étroit que ça quand on y pense…). Bref. Au cours de la montée quelques fragrances caractéristiques indiquent qu’on approche du lieu.

Et on y est…

La bête est au fond, cul en l’air. On voit bien la patte arrière droite, on devine la gauche. Rien d’autre.

PH s’équipe (photo1)

masque

Lancer de corde sur arbre pour attacher la vache, équipement pour que PH descende.

Je mets mon descendeur en place pour contrôler sa descente, mais la famille Tauzin est là.

  • On va le tenir, oui, quand on descend de la palombière c’est comme ça qu’on fait.

  • Bon, bon, pas de problème !!!

Et  voilà notre ami descendant vers la côte (succulent jeu de mots) – 4.

vache

Rapidement, notre toujours ami passe une sangle sous les pattes et nos euskadiens amis se mettent en position pour la remontée.

J’ai cru que le PH allait passer à travers mon traxion…

Le bovin est attaché…

PH s’élance alors dans une invraisemblable ascension du châtaignier dont une branche sert de « poulie ». Et quel est le contre-poids permettant cette ascension ? Exact… vous avez trouvé …le défunt quadrupède.

Savante manœuvre pour poser un anneau, se longer dessus, mettre un mousqueton dans lequel passera la corde… conversion, descente

Et là, la famille Tauzin montre que le festival de la force basque n’est pas une légende.

Je surveille la mise sous tension de la génisse. J’entends quelques craquements, ça bouge, un peu ça bouge encore…. Puis plus rien. On bloque la corde, on plie le matériel, on rentre.

Un petit demi chez Battite. Il est convenu d’essayer de remonter le corps dans l’après-midi.

 

12 h 25 …. Je suis à table. Téléphone.

  • Oui… c’est Jean-Luc… l’entrepreneur peut venir à 14 h.

  • Je serai là. Un peu plus tard mais je reviens.

Et voilà, seconde balade à Camou.

Le tracteur traverse le champ. Il ne parviendra à l’endroit voulu (lisière du bois sous le trou) qu’en se tractant avec le câble de son treuil. Impressionnant quand il part en luge dans la pente.

« Ils » tronçonnent à droite, à gauche, devant, derrière. Le tracteur est maintenant proche du trou (photo2).

Je me demande ce qui le moins désagréable de l’odeur du mazout ou de celui qui émane du trou. Je me garde bien de préciser ma préférence.

Plan de bataille.

« L’entrepreneur » veut faire passer la câble sur la branche ou est installée la corde et tirer. Je lui objecte que ledit câble cisaillera la branche concernée, que l’usage d’une poulie est réellement souhaitable.

Il en convient. On fait dans le simple. Je lui installe la poulie 7 m plus lin avec un filin autour d’un rocher.

Je descends (méthode bien rôdée) fixer le câble à la sangle qui relie les pattes. C’est chargé de mouches énormes, ça grouille de vers, ça pue quelque chose.

Vue la configuration de la bête elle s’est vraisemblablement cassée (au sens propre en tombant). La tête est au niveau des pattes arrières, la patte avant droite est remontée à l’envers. Elle n’a pas dû beaucoup souffrir.

Remontée en moins de 4/1Oème de seconde, halé par « mes assistants ».

L’entrepreneur est aux manettes.

La famille Tauzin avalera la corde de retenue.

Assuré au bord du trou, je « guide » l’opération, pas rassuré car si le câble pète (peu probable) ou si le filin glisse sur le rocher (fort probable) ça peut fouetter sec et je pourrais me faire flageller sans aucun plaisir.

Bref… c’est parti.

Rien ne bouge…. Puis ça monte doucement. Les pattes viennent.  Craquement… la patte droite se détache ; reste la gauche et un morceau de la panse, puis ça se déchire, il ne reste que la patte gauche. Les chairs sont noires… et ça poque.

Faudra se lever de bonne heure pour me faire  bouffer des gras-doubles !!!

Vu le résultat, on décide de tout laisser.

On coupe la sangle et la partie de corde qui était dans le puits.

Je repars un peu dans le puits pour arroser ce qui reste avec de la chaux vive ‘photo 3).

Voilà…. C’était un dimanche à Camou, dans les Arbailles.

Michel

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité