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Les explorateurs du dimanche
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2 mars 2006

4 bides pour trois

Dimanche 26 février, 9 h 30...On passe sur le café et le pain d'épices

10 h 30 : on laisse la voiture de Mathieu au col d'Urdach et on monte vers la coste d'Issor. D'abord moyennement, puis bien, puis trèèès bien et on arrive enfin au sommet de la butte.Très vite un trou : Mathieu s'équipe, PH équipe cependant que je pars à la recherche du beau puits repéré quelques jours auparavant. Quand je reviens, Mathieu s'extrait de la tutte : -5; c'est pas grandiose. Direction LE puits. Ahhhh !!!! la belle entrée !!! Mathieu en fume une, PH et moi équipons (PH toujours perfectionnistes nous fait un centrage du point de départ, quelque chose du Feu de Dieu). Et Mathieu, après un dernier regard au ciel, aux nuages et aux arbres descend le long de sa ligne de vie, happé par l'insondable, l'énigmatique, breffff ! l'Aventure !!! 20 mètres plus bas on ouït un remue ménage, signe de déplacement de masses minérales pouvant obstruer un éventuel passage inférieur. Las !!!! Mathieu, d'une voix qui attend des reproches, annonce la fin de l'exploration dans cette cavité. Il remonte alors que PH et moi fondons en larmes, ces dernières creusant dans sillons amers sur nos faces burinées et marquées par l'effort de la montée. Mais, peste !!! il y a un autre trou à voir (on ne le trouvera pas) plus celui du col et peut-être le proche (qu'on ne trouvera pas non plus) !!! Haut les coeurs !!! On repousse l'adversité à grand coups de mépris et on va au col. PH équipe, toujours dans les règles (anneau de sangle, contre amarrage sur le hêtre de service et je descends... sans baudrier, sans descendeur, dans un style un peu rustique. Arrivé en bas PH me lance le casque de Mathieu, au cas où !!! Et là, ça pince.... un petit vide derrière, mais ça pince. Remontée aussi élégante que la descente; discussion, décision, action : mangeons !!! On mange

PH et Mathieu s'équipent, le premier descend (même procédé que celui décrit plus haut) le second attend la verdict qui ne tarde pas à arriver ; éééééétroit, trèèèès étroit !!! remontée. On se sépare pour rechercher le porche (que j'ai déjà vu 2 fois). "A un moment donné", dans un bois de buis, des dalles curieusement posées, et dessous, un puits. Je hèle PH qui est très bas (en altitude) et dans un terrain très très très raides. Mathieu a fui depuis longtemps déjà. Dieu seul sait (et il n'en pas sûr) où il se trouve à l'heure actuelle. PH envisage de me rejoindre; mais vous connaissez le luxe de précautions que prend notre ami lors de prospections.... il a, avec lui, un parapluie, LE parapluie que vous lui connaissez et qui lui sert de paratonnerre quand il est sur son sac. Et ça, dans un bois de buis, y a pas mieux pour vous énerver les nerfs. Brefff, il arrive; Il équipe, je m'équipe et hop dans le trou !!! Odeur de cheval !!! Beau puits de 7 m mais bouché, hélas; remontée donc, avec la botte de PH pour éviter à la corde de se cisailler. Il ne me dira, le mufle, que ça lui faisait mal; que faut-il en conclure ? Là on arrête; on recharge le barda et plaaaafff !!! Crrraaaccc !!! un boucle de bretelle pète à mon sac. celui-ci était peut-être un peu chargé.  On retrouve Mathieu à sa bagnole et retour au Bugala pour quelques bières épongées par des canelés maison de convenable facture.

A voir maintenant le puits d'Icheües, demain vendredi si la météo s'y prête.

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