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Le printemps s’annonce depuis quelques jours, les conditions d’une deuxième tentative sont réunies : c’est le jour de sortie de Zang, Olivier est partant et la météo semble bienveillante.

Petit passage chez Stef chez qui je fais l’acquisition d’un nouveau baudrier à haut rendement… En clair, je ne devrais plus descendre de 10cm après chaque coup de pédale Jümard et le Croll ne devrait plus me chatouiller le menton…

« Driiiiiiiiiing »

« téléphone »

« c’est pour vous »

« oui, ah bon, … ben merde alors… tant pis, ouais… ouais… OK, tchao »

« c’est Olivier, y vient pas, son camion est cassé »

« booooooon »

Avec un gaillard en moins, nous devons revoir notre objectif à la baisse : équiper le HA50 et « élargir » la suite entrevue. Direction Hauscoa. Toujours autant de vent au passage de la corniche d’Ahusky.

l'HA50, vue d'en bas

Après, nous équipons tip top ce superbe trou (qui souffle aujourd’hui) jusqu’à la petite escalade qui mène à

                                                                                                               Jean-Loup équipe

la suite. Remontée à vide avec du super matos bien réglé, le tout est plié en 3h.

François équipe

Après cela, nous allons herboriser dans les parages à la recherche d’un trou signalé par les Garsduneb : le HA51.

Ben Hochet, le Lion des Arbailles

Le temps est superbe, nous en profitons pour regarder dans les parages, sans succès. Après cela, nous rentrons doucement en prospectant d’une façon inédite :

- Jean-Loup s’habille en biarrot

Jean-Loup prospecte en "biarrot"

- nous repérons les trous situés de chaque coté de la piste (grâce aux piquets et barbelés) 

- nous prenons une photo des l’entrées

- nous lançons un caillou pour voir si ça descend, jusqu’ici rien de nouveau…

- … et nous retournons au véhicule.

J’entends d’ici vos remarques saumâtres (oui, ici j’aurais pu mettre acerbe, mais j’ai préféré mettre un synonyme plus exotique) :

- « et oh, les gars, vous avez oublié de gépéiser le trou, attention faisez gaffe ! »

Et ben justement… non !  

Jean-Loup utilise une nouvelle technique, conséquence directe de l’orientation qu’il souhaite désormais donner à sa vie jusqu’alors dissolue…

L’affaire remonte à une quinzaine de jours, d’ailleurs c’était un soir… ou peut être une nuit. Je reçois un mel dans lequel il m’annonce qu’il veut changer sa façon de vivre : il veut s’acheter un château à lui, mais pour ça, il faut de l’argent. Il a donc calculé qu’en ne sortant qu’un week-end sur deux, il allait économiser du gasoil et donc des sous, ces sous, judicieusement placés, devraient lui permettre d’emprunter pour acheter un studio qui, judicieusement revendu, devrait lui permettre d’acquérir, moyennant un petit emprunt, un T2 qui… vous avez compris la stratégie imparable.

Où en étais-je… Ah oui : quel rapport avec le GPS ? Et ben voilà, je m’explique. Comme il va moins sortir mais qu’il administre la base Arbailles et que ça le démange quand même, en prévision, pour son Noël, il s’est acheté un DVD…

- Oui mais quel rapport avec le GPS ?

Je peux finir ? Merci. Il s’est donc acheté un DVD contenant les photos aériennes le l’ouest des Pyrénées-Atlantiques. A l’aide du logiciel fourni, il peut trouver les coordonnées de n’importe quel endroit repéré. C'est pas beau ça ? Donc, les trous photographiés sont repérés sur le terrain puis, le soir, dans ses charentaises, il retrouve les trous vus sur la zone HA et hop, le tour est joué. Plus besoin de griller des piles dans le GPS, plus besoin de rester le bras en l’air en attendant qu’un satellites veuille bien se pointer. Plus besoin d’attendre que Jean-Loup ait fini avec son GPS pendant qu’on se les caille en plein vent. Trop beau ? Non car c’est mal connaître le Zang Lu. A midi, je reçois un second mel dans lequel il m’informe qu’il à trouvé, et marqué un nouveau trou : le HA101. Comment ? En le repérant sur ses photos aériennes :

- « le trou n’est pas dans la base, donc je lui ai attribué le marquage du club…  Bon, faudra aller sur le terrain pour y descendre…»

La fin d’un époque…

fçs