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Les explorateurs du dimanche
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3 août 2008

Découvertes à gogo

03/08/2008  prospection dans le vallon du Sinhikole - Arbailles avec Mathieu Brigitte et François

Après les traditionnelles Arbaillades, et une nuit pleine d'étoiles, nous décidons d'aller jeter un oeil à cette fameuse grotte qui est en cours d'explo et que personne ne connait.

Grâce aux coordonnées que j'ai relevées à deux reprises, et à l'aide de Mathieu qui m'explique comment fonctionne mon GPS, nous trouvons la chose que j'ai baptisé "cocarde" à cause de son curieux marquage.

Je m'empresse d'ôter les bouts de bois agencés de façon anthropique, pour découvrir... une superbe grille de belle facture. Je cherche le verrou : il est en bas : gros calibre. J'essaye de le faire glisser, impossible, il est bloqué par un ridicule cadenas. Y a des gens qui gardent drôlement bien leur première...

P8030252

me ferais bien une grillade moi...

Nous n'insistons pas et revenons en prospectouillant sur le coté opposé du vallon. Mathieu nous trouve une première grotte (pas sur la base) puis la série des grottes de Lécénobie. Malgré nos deux GPS, nous nous perdons et c'est grâce à Brigitte, qui ne connait pas le coin mais qui bénéficie de l'intuition féminine (c'est pas juste...), que nous retrouvons la route...
Nous allons nous balader du coté du trou des Belges dont nous tirons le portrait. Mais auparavant, nous avons trouvé une grotte à peinture. C'est même Brigitte qui l'a trouvée, toujours à cause de l"intuition féminine sans doute? Immédiatement nous entreprenons des fouilles. Les résultats ne se font pas attendre : des vestiges remontant au XX siècle : deux canettes de bière, une bouteille de white-spirit et une boite de peinture rouge. Et oui, à cette époque, ils utilisaient déjà des diluants. Etonnant non?

P8030260_kro2

Exhumation des restes de vestiges

P8030253

La grotte à Mathieu

Après cette grande découverte (faudra pas tarder à mettre une grille quand même), nous voilà reparti en direction de la voiture, toujours en jetant un oeil distrait aux dolines qui nous narguent. Pensant déjà au bon repas qui nous attend, car midi est passé, nous allons regagner notre véhicule quand, Brigitte, toujours la même, aperçoit un ridicule petit trou dans un ridicule tas de feuilles au fond d'une doline qui casse pas des briques. Nous allons y jeter un oeil, attirés comme des cochons par des truffes... et ben le trou, y souffle! Enervante cette Brigitte, elle cherche à nous ridiculiser ou quoi???

Bref, passons. Du coup, nous attaquons la désob avec nos moyens qui voisinent le néant... Nous enlevons quelques poignées de feuilles, quelques pavasses mais là, faut se rendre à l'évidence, il faut des moyens plus convaincants. Nous décidons de retourner la Lucugnébéhéti et d'emprunter  la barre à mine des taupistes.

Ceci fait, nous voilà de retour. Nous sommes en août,  dimanche, il fait beau... voilà t-y pas que trois  véhicules ont élu domicile à proximité  de l'orifice convoité. Nous nous garons et déboulons de la Kangoo avec notre barre à mine, l'air déterminé... ça met un froid... pour plonger dans la doline... Alors là, les piqueniqueurs sont très intrigués et poussent la curiosité jusqu'à venir voir ce que nous fichons là.... Quelques explications plus tard, accompagnées  des habituels "et moi j'aurais peur"," plutôt vous que moi" et j'en passe... nous pouvons enfin nous concentrer sur la chose. Nous mettons en place le système des trois 8 : toutes les huit minutes nous changeons de désobeur. Problème, nous n'avons pas de pelle. Qu'à cela ne tienne, Brigitte nous en sort une :
- "je m'en sert pour chauffer l'eau..."
- "c'est parfait!"
Mathieu ajoute
- "quand ça sera plus large, j'ai une poële..."

P8030266

Mathieu et la pelle à Birgit

C'est ainsi que nous poursuivons notre désob culinaire. Un espace apparait derrière le passage étroit. Nous utilisons alors une stratégie très fine. Nous envoyons le plus mince d'entre nous en premier (ilse trouve que c'est Brigitte) qui fait donc de la première en s'immiscent avec grâce dans la minuscule entrée, et qui nous remplit le seau (bidon d'antigel découpé...) de l'intérieur. Le passage étant suffisant pour mon gabarit, c'est moi qui m'y colle. Je remue quelques blocs et trouve la suite, vers le bas. Le ménage fait, c'est enfin au tour de Mathieu qui pose le diagnostic :
-" euh, c'est craigneux ces blocs au dessus de la tronche non?"
-"meuuh non, ça tient bien, là là et là..."
- "c'est pas terrible quand même" renchérit Brigitte

P8030268_casserole_rouge

Brigitte fait son trou dans les Arbailles

Bon, en tout cas, faudra "enlever" un gros bloc. Encore un trou à ajouter à la babase. Le "trou de la casserole rouge" y s'appelle. Il se situe un peu au sud du trajet de la rivière des Vautours

PS : la grotte à la grille est une grotte ornée. Deux grottes à peinture dans la même journée : trop fort!

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