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Les explorateurs du dimanche
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19 décembre 2006

Quand les bas lisent...

Dimanche 17 décembre

Par un matin gris aux langueurs infinies d'un automne finissant, l'esprit encore embrumés par les derniers nuages de néant, je suis seul sur le parking des Gorges de Kakouetta. 9 h. Personne. 9 h 02, personnes. Doute (re-doute et autres Trois Suisses) m'assaillent. Ai-je bien compris l'heure et le lieu de RDV ? Il faudra attendre 9 h 05 pour apercevoir, enfin, la mine réjouie de Laurent Poublant et de son acolyte Rémy venu pour teste des balises de détresse.

Mes modestes activités au sein de la SNSM à Anglet m'avaient fait appricher l'existence de ELT, des EPIRB et voilà que sont apparues les PLB (non ce n'est pas un Paris-Lyon-Bayonne), dont le domaine d'application est respectivement celui des aéronefs, des navires et, enfin, les personnes pratiquant une activité sur terre.

Donc, un groupe de personnes équipé de cette balise PLB, d'un GPS, d'une radio portable s'engage dans Altegneta (le GPS et la radio sont là pour le confort mais aussi, question radio, pour contrôler l'aspect opérationnel de la DRASEC). en suivant les éphémérides des satellites LEOSAR, le groupe doit déclencher sa balise de détresse. Le signal est capté par l'un de ces satellites, la localisation effectuée, le tout est transmis au centre de Toulouse (sattion de réception) qui transmet à celui de Mont de Marsan déclenchement des recherches. Les deux centres nous téléphonent que les signaux sont arrivés.

Bien sûr, en accord avec les diverses Adminsitrations, la fréquence d'essai a été modifiée par rapport à la fréquence détresse officielle, sinon tous les avions de ligne survolant la zone auraient signalé des personnes en détresse

Seul un essai n'a pas fonctionné. Tous lkes autres ont ét"é concluants. Le terrain choisi été particulièrement peu favorable à la réception des satellites : ceux-ci bas sur l'horizon à ce moment là, zone TREEEEES encaissée avec peu d'ouverture.

Le suivi radio a été effectué par des membres de la DRASEC, association de bénévoles mordus de radio.

Pas un moment sans radio, pas un... Lionel (représentant du GRIMP) a lui-même reconnu qu'à côté d'eux, le SDIS fait piètre figure (en plus, ils assurent côté nourriture et boisson...)

En bref... ces balises (taille d'un gros GPS) sont appelées, sans aucun doute, à être utilisées lors de randonnées, d'expéditions, etc....Un seul essai n'est pas suffisant, bien sûr, mais celui-ci est probant. Deux situations réelles ont permis de tirer d'un mauvais pas un journaliste pris en otage au Yemen et quatre nanas participant au rallye de la Rose des Sables qui étaient en carafe.

Sur le, plan purement spéléo, on n'a pas grand usage, sous terre, d'un tel appareil. Mais pour les "treks", les grosses expés avec longues marche ce sera sans douten un plus.

Michel

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