Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les explorateurs du dimanche
Les explorateurs du dimanche
Publicité
Archives
Catégories
30 avril 2006

Mouais....

Une petite explo du dimanche pour ce dernier week-end d’avril !

Le temps est magnifique sur les Arbailles, bien qu’un peu frais au fond de l’air ! Je retrouve Seb à Ahusky à 10h, François nous rejoint peu après, tout content d’être passé par chez Stephane pour acheter son éclairage « Duo 14 leds ».

Cayolar de Guillemberro, on traîne un peu, on cause avec le berger, François prépare ses petits cocktails, on grignote aussi, on cause de la salle du Gaz, des passages que Dédé a du élargir (surtout là où mon postérieur fait refus d’obstacle !)…

                           photo_3632   photo_361   photo_364

                                François                                                                                        Seb

Bref, on papote, on papote , tant et si bien que nous sommes enfin prêts à descendre dans le trou pour… 13h !

Ah ben bravo les sportifs !

J’ai une pensée pour tous ceux qui font de la montagne et qui partent aux aurores… Faites de la spéléo, c’est plus cool !

L’entrée nous inquiète un peu, et il va falloir trouver rapidement une solution pour stabiliser l’ouverture… Nous avons appris que deux Nébélésiens s’étaient retrouvés emmurés vivants la dernière fois suite à un éboulement important à l'entrée, sauvés par leurs camarades après une grosse désobstruction !

L’éboulement étant un des facteurs principaux d’accident en spéléo (1- chute, 2- physiologie, 3- éboulement, 4- plongée, 5- crue), il faut impérativement réfléchir à une action rapide et sûre pour l’entrée du gouffre. C’est notre prochain objectif !

Mais pour l’instant, nous pouvons descendre en prenant de bonnes précautions quand même! Il fait beau, nous savons qu’il ne risque pas de pleuvoir, alors nous n’aurons pas la mauvaise surprise de nous retrouver bloqués !

De toutes façons, les copains savent où nous sommes !

La descente est toujours aussi cool et agréable… J’ai hâte de pouvoir retrouver mon descendeur, perdu l’autre fois avant le dernier puits, parce que celui que j’ai me plait pas !

Hélas, aucune trace du machin, il a dû glisser dans une fissure sans fond !

Après, c’est l'un des passages que je préfère : le « couloir », une espèce de toboggan naturel plutôt étroit qui, s’il est bien négocié dès le départ te fait descendre tel le suppositoire !

Séance photo dans le « Lamiloir », pour faire plaisir à François, et pour le blog.

seb

...

zang

Le méandre et ses passages « de M… », et puis enfin la salle Main Gauche et les étroitures jusqu’à la salle du Gaz !

Ah oui !

C’est plus pareil !

Ô Dédé, que tu as bien travaillé !

Les derniers cinq mètres sont quand même sacrément étroits !

Le plus rigolo, c’est de sortir d’un trou de souris dans un véritable hall de gare !

Impressionnante cette salle du Gaz ! Autant que le sont ces blocs fracassés tombés du plafond !

Alors, notre boulot, c’est de trouver le départ de « La grande Galerie », descendre jusqu’au fond et désobstruer le départ qui aspire tout en bas.

Nous décidons d’équiper le gros ressaut qui surplombe la zone de départ de la galerie. Main courante, puis environ 6 m plein gaz…

img_10

Sauf que côté amarrages, nous n’avons plus assez…

Du coup, nous décidons de mettre notre autre corde pour équiper une descente par un autre côté entre des gros blocs. On fouille un peu, et nous voilà au-dessus d’un autre ressaut…

« - Ah merde ! Faut une corde… »

C’est reparti pour un tour, on va déséquiper la corde installée initialement et laissée en place pour les futures sorties, et François part en premier.

« - Ben ça plonge ! J’espère que j’aurai assez de corde ! »

Je le suis, il disparaît et j’entends soudain…

« - Euh… Faudrait une autre corde… »

Et merde.

« - Ben oui, mais on va être obligé de prendre celle de la salle ? »

« - Pas grave, on peut remonter sans ! »

C’est Seb qui va la chercher, il en profitera pour récupérer ses agrès laissés dans les étroitures  entre la salle Main Gauche et la salle du Gaz.

Je retrouve François péniblement en bas (sans corde je ne suis pas un pro de la désescalade sur plancher de calcite moi !... Z'avez déjà essayé de marcher sur une pente à 45 degrés carrelée et enduite d'huile et au-dessus d'un vide?).

Bref, j'y arrive quand même avec les encouragements de François...

Et me voilà au fond d’un puits où un petit pipi s’écoule vers l’inconnu par un trou de… Un micro trou !

     -    C’est là ????

-         Oui.

-         Tu déconnes ?

-         Non.

-         Je le sens pas.

-         Fume mon Zanlou, on va voir où par la fumée…

-         Mouais…

Effectivement, il y aurait une légère aspiration, mais c’est pas franc.

Le problème, c’est que nous sommes face à un amas de calcite et de blocs qui obstruent un départ qui semble vouloir s élargir derrière…

Après quelques sondages au perfo (qui s’enfonce comme dans du beurre -pas bon-), nous optons pour la bonne vieille méthode, à la massette et au burin !

img_12

Nous attaquons chacun à notre manière, François sur le côté gauche « pour retrouver la roche Mère », et quand je prends le relais, c’est pour attaquer la « casquette qui nous gêne en face »… Au bout d’un certain temps, nous avons agrandi sérieusement, mais pas encore assez pour passer la tête ! Un dernier bloc nous ennuie… Celui là, on peut l’attaquer au perfo !

C’est à ce moment que François se rend compte qu’il a oublié sa pâte à modeler ! De l’argile et de la poudre de pierre devraient faire pareil !

Bon, on a fait « kék’chose », seulement nous avons été obligés de remonter plus vite que prévu dans la salle du Gaz (qui porte décidément bien son nom !)… Là où François en a profité pour repérer un départ dans une faille qui … Souffle, mais pas du même coin que la grande Galerie…

Bon, puisqu’on ne peut pas aller voir notre œuvre en bas, François perce un autre trou en prévision de la prochaine fois. Nous irons voir ce coin là , il semble que l’on soit sous la galerie de jonction entre les deux grandes salles.

Nous remontons tranquillement vers la surface, un peu déçus, pas vraiment emballés par ce que nous avons trouvé en bas…

Mais de toutes façons, faudra redescendre pour mieux voir tout ça !

TPST : 8h et des poussières

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité