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Les explorateurs du dimanche
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9 avril 2006

HA va donner, c'est chûr!

09/04/2006 HA50 - Mathieu et François

Parfois, une belle photo peut remplacer un long et fastidieux compte-rendu. Vous ne pensez pas ? Pas convaincu ?

img_8446

                                    Exemple de compte rendu pictural évocateur

Si nous prenons le temps de bien observer ce superbe cliché cadré dans les règles de l’art, que pouvons nous en déduire :

· nous sommes dans les Arbailles car nous reconnaissons un beau lapiaz couvert de hêtres, baignant dans la brume et nous notons que le personnage est enduit d’une couche d’argile et d’humus caractéristique de ce massif. Le cliché a donc été pris à la sortie.

· Le spéléo a fait de la désob car ses cheveux et ses mains (ici nous pouvons déduire qu’a un moment donné, il a oublié ses gants et qu’il a dû travailler sans gants) sont oints d’argile et son sac tire fortement sur ces épaules, nous pouvons en déduire qu’il porte des batteries. Comme nous sommes équipés d’une 36volts, nous pouvons en conclure qu’il porte trois batteries grises de 12 volts chacune dotées d’une connectique faite à partir de fiche d’alimentation d’ordinateur.
De plus, la désob a pas mal donné puisque son visage affiche un sourire content mais pas hilare, ce qui signifie que ça a donné moyennement car, dans le cas contraire, le spéléologue serait sorti  tard, hors il fait encore jour (d’où on peut estimer raisonnablement qu’il a avancé d’un bon mètre). En conclusion, ça continue mais il n’avait plus assez de batteries pour percer un ultime trou qui aurait libéré le passage (là j’extrapole un peu).

· Le personnage porte un bloqueur de pied, donc il y avait quelques puits. Sachant que, nous sommes dans les Arbailles, qu’il y avait de la désob et qu’il y avait des puits, que le spéléo n’est autre que Mathieu Rasse, président du GSG, il était donc dans le HA50, trou fréquenté par le géessegé.

· Sur le plan de la météo : il faisait beau quand il est entré dans le trou, puisqu’il ne porte pas de parapluie, et il y a eu un orage de grêle à la sortie puisque le sol est jonché de perles de glace (ça c’est pour la noté poétique).

· Dernière information, il était avec François Ichas, puisque c’est le seul a faire des photos (ainsi que Jean-loup mais, ce jour là, il ne pouvait pas faire de spéléo car il était avec son pôpa).

Voilà, c’est pas plus difficile que ça, et en plus, ça prend beaucoup moins de temps que la rédaction d’un compt-rendu et ça prend moins de place sur l’ordi.


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